samedi 14 décembre 2013

Le sapin des petits


On est samedi ! Dans la vie rêvée j'aimerais vous parler de la dernière conférence à laquelle j'ai assisté et qui avait pour thème la douce violence  mais le temps de manque pour l'instant. Dans la vie réelle donc, je vous montre simplement nos dernières oeuvres réalisées avec les petits trolls. 


Je vous les présente en deux versions :





Version simplifiée : un triangle découpé dans une feuille cartonnée verte. 

Vous montrez aux enfants comment réaliser des boules dans du coton. Vous les laissez mettre de la colle sur leur petit sapin puis y déposer les boules de coton. Vous perforez le sapin en haut et en bas pour pouvoir y glisser un bâton. Ici, il s'agit d'une petite baguette de fée qui s'achète par douzaine dans les magasins de jouets au rayon anniversaire, mais un pic à brochettes peut faire l'affaire. Vous prenez une bougie chauffe-plat, vous enlevez la mèche et vous plantez le petit sapin à la place.



Version un chouïa plus travaillée : une feuille Canson blanche que l'enfant barbouillera de peinture verte. Dans ce magnifique barbouillage, vous découpez deux triangles identiques pour réaliser le sapin en double face. Vous collez les deux triangles sur le bâton de votre choix et vous laissez l'enfant décorer selon le même principe que dans l'autre version. 



Et là, vous vous apercevez avec bonheur que des termes comme "sapin", "étoile", "coller", "appuyer", "fort" sont désormais connus des apprentis trolls et c'est dans cela (en plus du petit exercice de motricité fine que cela représente) que réside l'intérêt de l'exercice. Parce que sinon, et pour en revenir à la douce violence, vous pouvez relire ce que j'avais écrit sur le sujet dans cet article là. Ça cause de douces violences et de bricolage.





samedi 7 décembre 2013

La fête des lumières 2013

Faut quand même que je prenne 5 minutes pour vous présenter nos lumignons du 8 décembre et souhaiter aux lyonnais une belle fête des lumières. 

Comme je commence à manquer d'idées pour la fabrication des lumignons, cette année, pour les grands, on a fait un deux en un : un lumignon inséré dans un décor de Noël et quand on sait que j'ai oublié de donner l'oeuvre d'art à un de mes petits trolls, et qu'il ne l'aura donc pas pour le 8 décembre, jour traditionnel des lumignons, on se dit que des fois la nounou elle a des idées prémonitoires !.

Je ne vais pas vous faire de longs discours, je vous laisse regarder les photos, je pense que ça suffira.

Il ne manque que le coton, l'idée ne m'étant apparue qu'au dernier moment



Lumignon détachable s'il vous plaît, pour pouvoir le mettre sur la fenêtre le jour J


Sinon, parents lyonnais, de grâce, si vous décidez d'emmener vos petits trolls à la fête des lumières, choisissez bien vos lieux et vos heures. Chaque année ça me fait mal de voir des tout petits au milieu de la foule ! Franchement, il y a beaucoup trop de monde pour qu'ils puissent apprécier le spectacle ! Il y a même des chances pour qu'ils ne voient que les postérieurs des spectateurs ! Tiens, venez donc à Montchat le 8 décembre de 17 à 20 h  : les commerçants  vous font découvrir leur quartier en lumières et vous surprennent avec les « Parades lumineuses ». 



jeudi 28 novembre 2013

Bricolage d'automne : les oiseaux migrateurs (Bis)



Parce que oui, cette année le thème de l'automne ça aura été les oiseaux migrateurs. Je vous avais déjà présenté notre première oeuvre. Voici la deuxième !

Alors oui je sais, vous en êtes déjà tous aux décorations de Noël, mais bon, moi je trouve que c'est un peu tôt quand même ! On ne se mettra dans l'euphorie du Père Noël qu'à partir de la semaine prochaine : ça suffira amplement ! 

Petit bricolage tout simple donc : un nuage découpé dans une feuille canson recouvert de disques de coton à démaquiller. La première étape a été de dédoubler chaque disque parce que faut pas gâcher hein ! Et puis ainsi, si on prend la peine de mettre la colle sur l'extérieur du disque pour ne laisser apparaître que l'intérieur, le nuage parait plus duveteux, plus vaporeux, enfin plus vrai quoi ! Ce fut donc le premier travail des trolls :


  • un travail manuel : dédoubler le disque  
  • un travail intellectuel : choisir le bon côté pour le coller ! 


Pas si simple que ça donc ce petit bricolage, vous en conviendrez !

J'ai ensuite découpé des oiseaux dans des feuilles noires et on les a collés sur le nuage. Ça aurait peut-être été plus joli si mes hirondelles avaient été un peu plus petites, mais il faut que je vous dise que mon idée de départ, c'était de faire un bricolage collectif, de regrouper les nuages, d'installer l'oeuvre dans l'allée de mon immeuble comme on l'a déjà fait souvent ! Je voyais bien une envolée d'hirondelles débarquant dans la cage d'escaliers. Seulement les trolls à l'unanimité ont préféré se la jouer perso et ont émis le souhait de ramener leur oeuvre à la maison ! Tant pis ! J'essayerai de leur revendre mon idée d'oeuvre collective quand les hirondelles reviendront : au printemps donc ! 


Sinon, si vous avez raté mon cr des rencontres de novembre des assistantes maternelles, vous pouvez toujours vous rattraper :  cliquez ! 


Activité libre, activité autonome : intérêt pour l’enfant ? Rôle de l’adulte ? Importance de l’environnement ?



lundi 25 novembre 2013

Activité libre, activité autonome : intérêt pour l’enfant ? Rôle de l’adulte ? Importance de l’environnement ?

Le 21 novembre dernier, comme tous les ans j'ai assisté aux rencontres de novembre des assistantes maternelles organisées par le groupe lyonnais de l'association Pikler. 

Cette année, la soirée avait pour thème :

Activité libre, activité autonome : 
Intérêt pour l’enfant ? Rôle de l’adulte ? Importance de l’environnement ?


J'avais déjà assisté à des réunions sur l'activité libre, mais j'y suis allée tout de même avec un grand enthousiasme grâce au petit résumé du contenu que nous proposait le site de l'association : 

Comment, au domicile de l’assistante maternelle, aménager l’espace, proposer du matériel et des jouets adaptés pour permettre un libre-choix de l’enfant sans pour autant « laisser-tout-faire » ? 

De cette phrase là, j'en attendais beaucoup. Trop sans doute puisqu'au final, sur le sujet précis  qui m'intéressait (l'aménagement de l'espace et le "laisser-tout-faire") j'ai été un peu déçue, l'intervenant lui-même avouant non sans humour, qu'il n'en avait pas beaucoup parlé, mais que c'était pour qu'on soit obligé de l'inviter à nouveau  l'année prochaine ! 

Ma petite déception digérée, je dois admettre que la conférence fut quand même bien menée, que je l'aurais très certainement adorée si j'avais moins bien maîtrisé le sujet, et que au final, j'ai quand même réussi à apprendre des choses et à trouver de nouvelles idées pour mes petits trolls.

Mais, plutôt que de vous raconter ma vie, entrons donc dans le vif du sujet :

le compte-rendu !

C'est devant une assistance un peu moins clairsemée que l'année dernière (bien qu'encore beaucoup moins dense que lorsqu'il s'agit d'une soirée où tous les professionnels de la petite enfance sont conviés) que l'animateur de la soirée, Olivier Gilly, a donc pris la parole. 

Olivier Gilly est un pédagogue de formation qui a la particularité d'avoir une double casquette d'architecte d'intérieur et d'éducateur de jeune enfant. Il travaille dans un centre de formation en région parisienne (le CERPE) et intervient dans des crèches familiales. 

Quelques personnes dans l'assistance ne connaissant pas les travaux d'Emmi Pikler, la soirée a débuté par un rappel sur cette pédiatre hongroise qui a dirigé la pouponnière de Loczy et qui a cherché par ses travaux à minimiser les carences des enfants privés de milieu familial ( Loczy accueillait au départ des enfants qui devaient être séparés de leur mère atteinte de tuberculose). 

Son travail s'inscrit dans la mouvance des pédagogies nouvelles qui bien que présentes dès le début du XIXème siècle, ont réellement vu le jour après la 1ère guerre mondiale avec la prise de conscience que l'humanité courrait à sa perte. Certains pédagogues ont mené une réflexion sur ce qu'il fallait faire pour changer la société et éduquer les enfants différemment. 

Emmi Pikler se retrouve tout à fait dans ce courant de pensée dans lequel on considère l'enfant comme un individu à part entière, en lui faisant confiance et en le regardant de façon individuelle. Cependant, contrairement aux autres pédagogues, elle a la particularité de s'intéresser surtout aux nourrissons.

Pour Olivier Gilly, le travail de Pikler repose sur 4 principes de base : 

-l'importance de l'activité autonome, librement choisi par l'enfant (l'enfant doit être l'acteur de son activité au sens large du terme)

- la valeur des liens tissés entre une personne en particulier avec un engagement dans une relation qui a du sens ;

- la nécessité de favoriser chez l'enfant la prise de conscience de lui-même et de son environnement avec une réflexion sur le choix des jouets, l'organisation de l'espace et un important soutien du travail des gens qui s'en occupent. Emmi Pikler ayant beaucoup travaillé sur tout ce qui pouvait aider les nurses de l'institution dans leur travail, Olivier Gilly a, par comparaison, soulevé le problème de la non-reconnaissance du métier d'assistant maternel ; 

- l'importance d'un bon état de santé général de l'enfant (qui découle de l'addition des trois facteurs précédents) : veiller que les enfants aillent bien et grandissent bien au niveau affectif.

Après cette présentation, Olivier Gilly nous a parlé des activités en elles-mêmes en insistant sur l'importance à donner aux activités autres que celles basées sur l'intelligence. Pour Pikler, il faut être en lien avec les besoins essentiels de l'enfant. Lorsque l'on travaille ainsi, un reproche revient souvent : celui de laisser faire n'importe quoi à l'enfant. Mais ce n'est pas le cas, en agissant ainsi, on laisse l'enfant aller jusqu'au bout de son projet. Mais il n'est pas question de faire n'importe quoi. On doit juste s'interroger sur ce qui permet à l'enfant d'être actif au sens où Pikler l'entend.

Tout le travail consiste à ne pas tomber dans les travers d'une société activiste qui demande d'être dans la production (il faut un résultat). "Il faut mettre un frein sur cette accélération", l'animateur nous donnant l'exemple d'une crèche où il était proposé des ordinateurs aux enfants. Les attentes sont de plus en plus pressantes. On propose trop tôt des activités pour lesquelles les enfants ne sont pas prêts : par exemple on donne des cahiers d'activités graphiques à des enfants qui tireraient plus de bénéfices à s'entraîner à sauter à pieds joints. On note d'ailleurs que les activités au niveau du corps ne sont pas toujours soutenues alors qu'il est important de considérer l'enfant entier.

Olivier Gilly nous a ensuite parlé des préalables qui permettent à l'enfant de se mettre en activité en nous rappelant que pour Pikler, l'enfant ne peut être actif que si on a mis en place des choses qui lui permettent de se sentir en sécurité. L'enfant, privé de ses parents ne peut pas jouer si il ne se sent pas en sécurité physique et affective. Il est ainsi inutile de proposer un jeu à un enfant en difficulté : 

La qualité du lieu d'accueil : 

Chez une assistante maternelle, il faut tenir compte de ce sentiment de sécurité et se demander comment les besoins des différentes tranches d'âge peuvent être protégés sans que les uns ne gênent les autres. Ce qui va garantir le sentiment de sécurité, c'est de mettre en place des espaces qui permettent aux enfants d'aller au bout de leurs expériences sans gêne et sans danger pour les autres. L'organisation de l'espace doit être étudiée pour garantir la sécurité des bébés mais aussi des grands. La sécurité affective est liée à cela. La qualité de l'accueil a une incidence sur l'engagement de l'enfant dans les activités.

La qualité des soins :

Pour Pikler, c'est autour des moments privilégiés à deux que s'installe la sécurité (soins et repas). Pour que l'enfant joue bien, il faut que l'adulte s'occupe bien de lui, qu'il soit suffisamment nourri de relations. Cela lui permet de s'engager dans l'activité. Il faut donc porter une grande attention aux soins et aux repas. L'enfant qui a reçu suffisamment de nourritures relationnelles peut être plus actif. 

Il faut ensuite tenir compte du développement psychomoteur de l'enfant. : 

Au départ, le bébé qui arrive tout petit chez l'assistante maternelle est à une période particulière de sa vie : 

- il n'est pas différencié de sa mère ;
- il a une connaissance partielle de lui-même.

Il faut donc penser à des espaces d'éveil qui lui permettent de traverser cette période, sans provoquer de situations trop tôt, sans le mettre dans des positions dans lesquelles il ne peut pas se mettre tout seul, car en faisant ainsi, on le prive d'étapes qu'il ne peut ainsi pas découvrir par lui-même (mettre un hochet dans les mains d'un bébé par exemple n'est pas une bonne idée ; il vaut mieux le poser à côté de lui). Il faut simplement proposer des stimulations indirectes par le milieu ambiant. Certains jouets seront à éviter comme les centres d'activités qui n'apportent rien. Olivier nous citera l'exemple d'une boite à musique bilingue alors que rien ne peut remplacer le chant de l'assistante maternelle (si faux qu'elle puisse chanter rajoutera-t-il !). En règle générale, il faudra se méfier des jouets complexes. 

Quand l'enfant grandit, il commence à jouer autour de la disparition. Il expérimente la présence et l'absence. On pourra alors lui proposer des récipients, divers contenants pour mettre des objets dedans. Tout ceci est en lien avec la disparition de sa mère. Il se sait désormais différencié de sa mère. Encore une fois, nous n'avons pas besoin d'acheter des jouets complexes. 

Viendra ensuite le temps des activités motrices qui sont un vrai secteur à travailler. Il faut réfléchir à la place qu'on leurs consacre. Chez beaucoup d'assistantes maternelles, le canapé est interdit aux enfants alors que celui-ci est pile à la bonne hauteur pour s'aider à se mettre debout et aussi à la hauteur idéale pour grimper. Si on décide de l'interdire, on doit proposer autre chose qui permette à l'enfant de grimper et de descendre. L'espace doit être aménagé de façon à ne pas passer son temps à interdire, et à éviter les risques. Il doit être pensé pour ne pas mettre en danger les enfants mais aussi ne pas mettre l'assistante maternelle en difficulté. Il est bon  d'utiliser l'environnement pour proposer des choses intéressantes comme des coussins de canapé, des bouées. Il faut être attentif aux grands mouvements, mais aussi aménager des petites cachettes (en transformant une table en cabane par exemple). D'ailleurs Olivier, si vous me lisez, sachez que contrairement à ce que vous nous disiez, il existe belle et bien dans le commerce des nappes-cabanes toutes faites comme ici par exemple : 

http://www.thetrendygirl.net/2012/06/cabane-dinterieur-en-nappe.html/nappe-cabane-enfants-1
Pour résumé, les enfants ont besoin de bouger. Il doit y avoir alternance entre des moments de concentration et des moments de grands mouvements. D'ailleurs, ils ne peuvent se concentrer que s'ils peuvent faire de grands mouvements à leur rythme à eux. 

Arrivent enfin les activités classiques avec les jeux d'imitation. Il faudra penser à proposer des objets pour favoriser cela comme des vêtements d'adultes, des chaussures, des tissus, foulards.... Les jeux symboliques permettent à l'enfant de remettre en scène. On proposera des poupées, des dînettes avec des espaces qui permettent de remettre en scène les repas (tout cela ne sera pas forcément semblable à la réalité) , des objets qui permettent de faire le ménage, des balayettes plutôt que des balais qui peuvent s'avérer dangereux, des jeux de construction simples (on prendra soin de scinder les quantités dans des petites boites selon le nombres d'enfants, chacun ayant sa boite), des petits personnages, des garages très simples les enfants ne s'intéressant qu'à la pente et à l'ascenseur, des animaux. L'intervenant nous a conseillé à ce sujet de faire attention au type d'animaux que l'on proposait, les animaux trop sauvages pouvant impressionner les enfants. J'avoue que je n'y avais pas pensé et que je vais désormais faire plus attention à ce genre de choses. 

On peut proposer aussi des jeux de transvasements de sable ou d'eau. Il parait que beaucoup d'assistantes maternelles n'osent pas se lancer dans ce genre d'activités, pensant que c'est difficilement gérable. C'est pourtant simple nous dit l'animateur : pour le sable, il suffit d'utiliser un plateau à rebords, d'y mettre 3 cm de sable et deux ou trois objets pour permettre le transvasement, le tout installé sur une table. Je confirme c'est très simple et les enfants adorent : pas besoin de grand bac à sable ou de matériel compliqué. Peut-être n'avez vous pas de plateaux ? Moi non plus : j'utilise des moules à gâteaux ou des boîtes vides de jeux de société, pile à la bonne hauteur et j'installe les enfants au sol sur un grand couvre-lit pour éviter les débordements.

Pour les jeux d'eau Olivier Gilly nous a donné l'astuce d'une assistante maternelle qui utilisait des jardinières de balcon qu'elle accrochait dans sa baignoire pour que l'eau soit à la bonne hauteur quand les enfants jouent. Moi je leur propose des bassines ou des casseroles que je pose sur des tabourets en plastique de mes amis les suédois. Il suffit de protéger le sol avec une grande serviette pour ne pas glisser sur l'eau qui se serait échappée malencontreusement de la baignoire.



On peut aussi proposer de la pâte à modeler ou de la pâte à sel. Pour la pâte à sel, parait-il que celle-ci serait plus souple si on remplace 1/3 de la farine par de la maïzena. C'est à essayer. Pour la pâte à modeler j'ai appris avec stupeur que la pâte à modeler maison n'était pas toujours autorisée par les PMI sous prétexte que la poudre d'alun utilisée pour sa création serait toxique si elle était ingérée pure en grande quantité ! A vérifier donc auprès de vos PMI, Mesdames ! Ça me parait hallucinant quand même ! On va bientôt plus avoir le droit de détenir des produits d'entretien sous prétexte que c'est dangereux ! Bref ....

Pour finir, on dira qu'en règle générale, on ne proposera pas avant 2 ans, toutes les activités qui demandent un respect de règles (Activités graphiques, peinture...)

La soirée s'est achevée sur une série de question comme d'habitude. 

Parmi celles-ci, nous avons parlé de la nécessité de proposer les jeux en plusieurs exemplaires identiques même en crèche (3 exemplaires du même jeu au minimum pour les crèches) ceci afin de ne pas mettre l'adulte en difficulté. On ne doit pas demander à des enfants de partager à des âges où ils n'en sont pas capables.  

La question des parcs a été abordée. Quand les espaces sont ouverts en permanence c'est une invitation à y aller. Or il est nécessaire d'avoir des espaces protégés. Un parc peut donc être nécessaire mais il ne faut pas voir celui-ci comme une espace d'enfermement. C'est l'idée de protéger qu'il faut retenir. A noter d'ailleurs que le parc peut changer de destination au cours d'un accueil. D'abord réserver aux bébés, il peut très bien devenir  le repère des grands plus tard afin de protéger leur jeu. Là encore, il faut vérifier ce qu'en pense la PMI car dans certains endroits, les PMI sont contre (à quand un vrai référentiel pour la profession ?). Ceci dit un parc n'est pas obligatoire parfois, obliger à faire un détour peut suffire à créer une protection. On peut aussi (ça, c'est moi qui vous le propose, pas Monsieur Gilly, mais je pense qu'il serait d'accord) poser les meubles perpendiculairement au mur plutôt que contre et créer ainsi des petits espaces séparés. C'est ce que j'ai fait chez moi et les enfants adorent s'y cacher et même s'y enfermer en créant des barrières avec les tabourets (oui encore ceux de mes amis les suédois !).

Nous avons aussi parlé des escaliers et de la nécessité (encore une fois) de demander à chaque PMI ce qu'il faut faire en la matière). En général, les PMI demandent de mettre une barrière de protection. Certaines assistantes maternelles ont obtenu la permission de n'installer la barrière qu'à partir de la 3ème marche d'escalier, offrant ainsi aux enfants un espace de jeu avec les trois marches restantes. Chez Pikler, on propose du matériel de motricité qui permet aux enfants d'expérimenter la montée des marches. 

http://www.pikler-spielraum.net/

Ça n'a l'air de rien mais ce genre de matériel dont la hauteur correspond à celle d'une marche d'escalier aide l'enfant dans son apprentissage. L'enfant monte, descend, recommence.... ça finit par s'inscrire dans son corps et c'est comme cela que l'on peut voir des enfants maîtriser parfaitement les escaliers alors qu'ils ne marchent pas encore ! 

Je n'ai malheureusement ni la place ni les moyens de m'acheter ce genre de matériel qui coûte un bras, mais Olivier Gilly nous a parlé d'une assistante maternelle qui utilisait un step à la place. J'ai trouvé l'idée excellente ! J'en ai acheté un : il m'a coûté 22 euros. Il est pratique car il est réglable sur deux hauteurs. Il est lourd : contrairement à un simple marche-pied en plastique, il ne se dérobera pas sous les gestes des enfants. Je pense que je ne regretterais pas mon petit investissement (d'autant plus que ça me permettra de me remettre au sport ! Si si, on y croit !). 
Image Decathlon.fr

Pour clôturer la soirée, Olivier Gilly nous a lu un texte que beaucoup doivent connaître parce que c'est un grand classique, mais je vous le propose quand même. 

Un jour, un petit garçon partit pour l’école. 

C’était encore un bien petit garçon, et l’école était fort grande. 
Mais quand le petit garçon
Découvrit qu’il pouvait arriver à sa classe
En entrant directement par la porte de la cour
Il se sentit content.
Et l’école n’avait déjà plus l’air
Tout à fait aussi grande.

Un matin
Alors que le petit garçon était à l’école depuis un certain temps
La maîtresse dit :
“ Aujourd’hui nous allons faire un dessin ”.
Il aimait faire des dessins
Il savait en faire de toute sorte :
Des lions et des tigres,
Des poules et des vaches,
Des trains et des bateaux.


Et il prit sa boite de crayons
Et commença à dessiner.
Mais la maîtresse dit : “ Attendez !
Ce n’est pas le moment de commencer ! ”
Et elle attendit jusqu’à ce que tout le monde ait l’air prêt.


“ Maintenant dit la maîtresse,
Nous allons faire des fleurs ”.
“ Chic ! ” pensa le petit garçon
Il aimait faire des fleurs,
Et il commença à en faire de magnifiques
Avec ses crayons rose et orange et bleu.
Mais la maîtresse dit : “ Attendez !
Je vais vous montrer comment faire ”.
Et elle en fit une rouge avec une tige verte

“ Voilà ” dit la maîtresse,
“ Maintenant vous pouvez commencer ”.
Le petit garçon regarda la fleur dessinée par la maîtresse
Puis il regarda ses fleurs à lui.
Il aimait mieux ses fleurs que celles de la maîtresse
Mais il ne le dit pas.
Il retourna simplement son papier
Et fit une fleur comme celle de la maîtresse.
Elle était rouge avec une tige verte.

Un autre jour
Le petit garçon avait ouvert
La porte d’entrée tout seul,
La maîtresse dit : “Nous allons faire quelque chose en modelage ”
“ Chouette ” pensa le petit garçon,
Il aimait le modelage.
Il savait faire toute sorte de chose avec la terre :
Des serpents et des bonshommes de neige,
Des éléphants et des souris,
Des autos et des camions
Et il commença à pétrir et à malaxer
Sa boule de terre.

Mais la maîtresse dit :
“ Attendez, ce n’est pas moment de commencer ! ”
Et elle attendit que tout le monde ait l’air prêt.
“ Maintenant ” dit la maîtresse,
“ Nous allons faire un plat ”
“ Super !” pensa le petit garçon
Il aimait faire des plats
Et il commença à en faire
De toutes les formes, de toutes les grandeurs.
Mais la maîtresse dit : “ Attendez !
Je vais vous montrer comment faire ”.
Et elle montra à tout le monde comment faire
Un grand plat profond.

“ Voilà ” dit la maîtresse
“ Maintenant vous pouvez commencer ”
Le petit garçon regard le plat de la maîtresse
Puis il regarda les siens
Il aimait mieux les siens que ceux de la maîtresse
Mais il ne dit rien.

Il reroula seulement toute sa terre en une grosse boule.
Et fit un plat comme celui de la maîtresse.
C’était un plat profond.


Et bientôt
Il ne fit plus de choses de lui-même du tout.
Alors il arriva
Que le petit garçon et sa famille
Déménagèrent dans une autre maison,
Dans une autre ville,
Et le petit garçon
Dut aller dans une autre école.


Cette école était encore plus grande
Que l’autre
Et il n’y avait pas de porte
Pour aller directement de dehors dans sa classe.
Il devait monter, monter des grandes marches
Et marcher le long d’un grand corridor
Pour arriver à sa classe.


Et le premier jour
Qu’il était là,
La maîtresse dit :
“ Aujourd’hui, nous allons faire un dessin ”.
“ Gai ” pensa le petit garçon
Et il attendait que la maîtresse dise quoi faire
Mais la maîtresse ne dit rien
Elle se promena seulement autour de la classe.
Quand elle arriva près du petit garçon
Elle dit : “ Tu ne veux pas faire un dessin ? ”
“ Si ” dit le petit garçon. “ Qu’allons nous faire ? ”
“ Je ne sais pas avant que tu le fasses ” dit la maîtresse
“ Comment vais-je faire ce dessin ? ” demanda le petit garçon ?
“ Oh ! Vraiment comme tu veux ! ” dit la maîtresse.
“ Et n’importe quelle couleur ? ” demanda le petit garçon.

 “ Si tout le monde faisait le même dessin,
Comment saurais-je qui a fait quoi,
Et lequel est à qui ? ”
“ Je ne sais pas ” dit le petit garçon.


… Et il commença à faire une fleur rouge 
Avec une tige verte.

Helen E. Buckley (traduit de l’anglais).


jeudi 31 octobre 2013

Happy Halloween !

D'habitude, pendant les vacances de la Toussaint, avec les enfants que j'accueille, nous nous attelons à la décoration de ma porte d'entrée. Ça donne ça  par exemple !  Mais d'habitude j'ai à ma disposition des grands trolls qui cette année, ont décidé de laisser Nounou tranquille. Je n'ai donc sous la main, qu'un ex petit razmoket de 16 mois ! 

Alors on fait quoi ? On laisse tomber les traditions ? Ben non : on s'adapte ! 

On a fait PEINTURE ! 




C'était sa première vraie séance (je veux dire par là, une vraie séance où le petit décide lui même de ce qu'il veut faire et non une séance où Nounou lui trampouille la main dans la peinture pour faire plaisir à Maman et Papa !). 

On a donc fait ultra simple : je lui ai fourni deux assiettes en carton que j'ai retournées sur la table, des rouleaux et des manchons à peindre, (à lui de choisir ce qu'il préférait) de la peinture noire et c'est tout. 







J'avais, bien entendu, une idée très précise de ce que j'allais pouvoir faire de ces deux grosses tâches noires au fond de ces deux assiettes blanches :


Happy Halloween !



jeudi 24 octobre 2013

Carte Halloween

J'ai beaucoup de choses à vous dire, à vous montrer aussi .... mais pas beaucoup de temps ! Je vous propose juste en vitesse une de nos dernières créations de ces vacances : 

Nos cartes pour faire peur ! Hou !!!!!


A l'extérieur ce sont des momies réalisées avec, pour celle de gauche du papier crépon, pour celle de droite des bandes de gaze  (mais ce doit être possible aussi  avec du Sopalin). On découpe des bandes et on colle tout simplement. Par dessus, on colle des yeux et une bouche en papier Canson.


A l'intérieur ce sont des fantômes qui font "HOU !" et en relief s'il vous plait. On découpe le fantôme on le plie en accordéon et on colle les deux extrémités seulement pour qu'il se déplie au fur et à mesure que l'on ouvre la carte :


Ces créations viendront bientôt grossir les rangs des bricolages du site, dans la section Halloween, bien sûr. J'y insérerai aussi nos autres créations du moment..... dès que j'aurai le temps... un jour ! 


vendredi 18 octobre 2013

La bibliothèque pour tous de Montchat : épisode 3


Ce post va être très "local", je m'en excuse par avance auprès de mon lectorat "national". Si j'en crois vos demandes à Mr Google, vous êtes nombreux un certain nombre à vous demander où en est le déménagement de la bibliothèque pour tous de Montchat. 

Petit flash-back pour les personnes qui auraient pris le train en route. Cette bibliothèque que nous fréquentons assidûment mes trolls et moi depuis longtemps était tout d'abord située au foyer de Montchat, rue Charles Richard. Depuis quelques temps, elle avait été provisoirement délocalisée cours Richard Vitton pour permettre la transformation du petit foyer de Montchat en toute nouvelle MJC flambant neuve. Je vous avais annoncé que la bibliothèque réintégrerait les lieux lorsque les travaux seraient terminés. 

La MJC a pris possession des lieux en septembre mais la bibliothèque est un peu plus longue à la détente ! Pas de panique ! Ça arrive ! 

Selon mes sources (données directement par les petites dames qui s'en occupent) la bibliothèque fermera ses portes Cours Richard Vitton le 7 novembre pour permettre le déménagement, et inaugurera ses nouveaux locaux le 20 novembre. 

Elle reprendra l'emplacement exacte qu'elle avait avant les travaux (en étages donc), mais modernisation oblige elle sera accessible par un ascenseur.







mardi 8 octobre 2013

Intervenir ou pas ...

Quand vous accueillez des tout petits chez vous, c'est l'une des situations qui arrivent le plus souvent dans la journée : votre petit razmoket N° 1 a devant lui une pièce entière de jouets mais, pas de bol, c'est avec le jouet que votre petit razmoket N°2 tient dans la main qu'il veut absolument jouer !




Avouez, dans ces situations, j'en suis presque sûre, votre premier réflexe c'est de défendre votre petit razmoket N°2 des assauts du premier en lui disant qu'on ne prend pas les jouets des copains. 

Si vous n'êtes pas une débutante dans le métier, vous allez proposer à votre razmoket N° 1 un jouet similaire (parce que depuis quelques années, on ne vous la fait plus, vous achetez les jouets en double !). Ça va résoudre le problème ? Oui... peut-être ... souvent... mais pas tout le temps ! Et si on prenait le problème autrement ? Et si ce n'était pas un problème justement ! Si on les laissait se débrouiller !

Je vous propose de visionner cette vidéo. Regardez tout ce que la non-intervention de l'adulte a permis de mettre en place. Remarquez le ton de l'adulte qui n'est pas réprobateur et qui évite ainsi aux enfants de s'identifier en tant que victime ou agresseur. Observez comment l'adulte invite simplement l'enfant à se servir de mots (le non) au lieu de crier son mécontentement. Admirez tout ce que le petit met en place pour arriver à venir à bout de la situation, tous les apprentissages que cela implique en matière de rapports sociaux ! Et au final réjouissez-vous de la façon dont la scène se termine. Remarquez comme les deux petits finissent par jouer ensemble sans aucune rancœur. Est-ce que l'on aurait fait mieux en intervenant ? Sûrement pas !  



Il est cependant évident que ce "laisser-faire" ne peut pas s'improviser. Pour que cela fonctionne, il faut que plusieurs conditions soient réunies : 

  •   la douce bienveillance des adultes qui entourent les enfants
  •   le lieu sécurisé et "sécurisant" pour eux
  •   la satisfaction de leurs besoins physiologiques 
  •   les jouets choisis avec soin pour leur intérêt et leur absence de danger.

Pour les anglophones, la propriétaire de cette vidéo explique tout cela mieux que moi sur son blog, là : 


dimanche 22 septembre 2013

Bricolage d'automne : les oiseaux migrateurs

Au départ, ça devait être un bricolage de fin d'été. Ça devait s'appeler la moisson ! Et puis j'ai attendu, j'ai attendu ... et la bise l'automne fut venu ! 

Je vous présente donc notre premier bricolage de l'automne : une envolée d'oiseaux migrateurs se regroupant avant leur départ pour les pays chauds. 



Trois séances de "bricolage" ont été nécessaires pour venir à bout de cette oeuvre d'art. 

1ère séance : La promenade avec ramassage des végétaux. Mon idée de départ était de coller des épis de blé mais bon, comment dire...les champs de blé à Lyon 3ème, c'est quelque chose d'assez rare ! Ou alors on me cache des choses. On a donc pris ce que l'on a trouvé !

2ème séance : La peinture. Un beau bleu pour le ciel et du marron sur des bâtons de glace (les restes du bricolage de la fête des mères) pour la barrière.

3ème séance : Le collage. Les végétaux d'abord, puis la barrière, puis enfin ce qui ressemble à des petits cailloux mais qui sont en fait, des fèves. A ce propos, pendant que les grands collaient leurs fèves, les petits s'en servaient pour des activités de tri et de versés type Montessori. Pour finir quelques traits de feutre noir pour les oiseaux.




Voila, je suis assez contente du résultat et je n'ai qu'un regret : avoir réalisé ce bricolage trop tôt dans la saison. J'aurais du attendre un peu. On aurait alors pu observer en vrai la grande migration automnale ce qui aurait donné un caractère plus pédagogique à cette activité. 


Par dessus l'étang, soudain j'ai vu, passer les oies sauvages...






mardi 17 septembre 2013

LES RENCONTRES DE NOVEMBRE DES ASSISTANTES MATERNELLES

http://www.pikler.fr/activites/ficheformation.php?n=1&fiche=489


Ami(e)s assistant(e)s maternel(le)s lyonnais(es) !

Je vous propose de sortir vos agendas, et de noter que le 21 novembre 2013 à partir de 19 h, vous ne serez pas libre ! Oui, voila, hachurez-moi tout ça jusqu'à 21 h 30 heure à laquelle vous pourrez reprendre le cours normal de vos activités. 

Pourquoi ? Parce que le 21 novembre aura lieu comme tous les ans "Les rencontres de novembre des assistantes maternelles" organisées par le groupe lyonnais de l'association Pikler Loczy France. 

Programme très intéressant cette année puisqu'on parlera du  rôle de l’activité autonome dans les apprentissages, le développement de l’intelligence, la construction de la personne. 

Activité libre, activité autonome : intérêt pour l’enfant ? Rôle de l’adulte ? Importance de l’environnement ? Tel est l'intitulé de la soirée qui se déroulera au 

Collège Gilbert Dru - 42 rue Jeanne Hachette - 69003 LYON

Comment, au domicile de l’assistante maternelle, aménager l’espace, proposer du matériel et des jouets adaptés pour permettre un libre-choix de l’enfant sans pour autant « laisser-tout-faire » ? Beau programme avec en intervenant principal Mr Olivier GILLY – éducateur de jeunes enfants.




Pour les plus motivés d'entre vous, sachez qu'une formation sur un thème identique et pour tous les professionnels de la petite enfance cette fois, est organisée à l'école Rockefeller les 14-15 octobre et 21-22 novembre 2013 avec le même intervenant. Vous trouverez toutes les informations en cliquant le lien suivant : 



jeudi 5 septembre 2013

Grandir autrement pour la première fois en kiosque !

On vous l'avait annoncé dès cet été, le grand moment est arrivé : le magazine Grandir autrement peut désormais se trouver chez votre marchand de journaux !

J'ai acheté le mien à la maison de la presse du coin, et j'ai été ravie de découvrir ce magazine que je ne connaissais que par le site internet associé :


C'est un magazine qui s'adresse en priorité aux jeunes parents voire aux futurs parents. On y parle parentage en se voulant proche des rythmes et besoins du tout-petit. On y prône l'éducation respectueuse et sans violence dans un esprit de sauvegarde de l'environnement.

Dans le numéro de Septembre-Octobre, le principal dossier est consacré à la fratrie, mais vous trouverez aussi bien d'autres informations, comme par exemple un article sur les doulas ou un autre sur les cercles de parole pour hommes. 

Côté bricolage écolo, vous apprendrez à réaliser une voiture en épi de maïs et côté "activités", j'ai eu le plaisir de lire une proposition d'Isabelle Allouchi, l'assistante maternelle qui a gagné le 1er concours de la meilleure nanny de France 2013. Elle nous propose "Une boîte sensorielle aux couleurs de l'automne" : une activité inspirée de la pédagogie Montessori.

Le prochain numéro s'annonce tout aussi sympathique avec un dossier spécial pour fêter Noël autrement.

Je souhaite une longue vie en kiosque à ce magazine qui pour être raccord avec les idées qu'il défend, est imprimé sur du papier PEFC (Programme de reconnaissance des certifications forestières) avec de l'encre végétale, sans solvant, par un imprimeur inscrit dans une démarche de développement durable.



mardi 27 août 2013

Des empreintes de dinosaures

La communauté des paléontologues en herbe est heureuse de vous faire part de sa toute nouvelle découverte : un véritable "gisement" d'empreintes fossilisées de dinosaures datant du Crétacé... au moins ! 


Comment ça c'est pas des vraies ? Ah mince alors on a été démasqué ! Bon d'accord il s'agit simplement de notre fournée de petits sablés réalisés ce matin alors que le temps ne se prêtait pas à la ballade. 


J'ai préparé les ingrédients et j'ai laissé les enfants préparer la pâte. Je leur disais simplement quoi mettre et comme à 3 ans c'est un peu compliqué de différencier du sucre, du sel et de la farine et bien on s'est amusé à goûter pour reconnaître les saveurs. 


Après avoir laissé reposer la pâte nous avons découpé des ronds (avec un bouchon de biberon). Nous avons ensuite pris nos dinosaures en plastique pour créer des empreintes dans notre pâte : les pieds seulement pour nos plus gros spécimens et le corps entier pour nos plus petits dinosaures.





On les a fait cuire (enfin plutôt je les ai fait cuire) et on les a mangés pour le goûter. 









vendredi 9 août 2013

Pourquoi je n'ai pas encore mis mon coin repas suédois à la poubelle ?

Chez moi, comme chez beaucoup d'assistantes maternelles (et même dans beaucoup de lieux d'accueil collectif) le coin repas est constitué de ce fameux ensemble de table et tabourets que nos amis les suédois nous ont concocté il y a déjà bon nombre d'années.

C'est vrai qu'il est pratique, ludique, et surtout.... pas cher du tout ! Ça fait déjà pas mal d'avantages. Si on rajoute à cela le fait qu'il faudrait vraiment le faire exprès ou bien avoir été maudit jusqu'à la 13ème génération par un marabout maléfique pour se faire vraiment mal avec, vous comprendrez pourquoi il a tant de succès et pourquoi je n'arrive pas à m'en débarrasser.


Oui, parce que malgré tout, je ne trouve pas que ce soit l'idéal pour les petits et l'idée m'est venue plusieurs fois de le passer par la fenêtre. Parmi les reproches que je peux lui faire, notons qu'il est trop léger ; de ce fait il se dérobe sous les gestes pas toujours adroits des enfants. De plus, ce matériel n'est pas adapté pour les petits de moins de 2 ans : avant cet âge les pieds des bébés ne touchent pas le sol lorsqu'ils sont assis et leur stabilité n'est donc pas assurée. On serait tenté de croire que c'est parce que les petits suédois sont plus grands que les petits français, mais en fait, c'est juste que l'on en détourne l'utilisation puisque cet ensemble est bien vendu à la base pour des enfants de plus de 3 ans ! Pour bien faire, il faudrait que nos amis les suédois descendent l'assise aux alentours des 23 cm.

Pourtant, il fait toujours partie de mon matériel. Pourquoi ? Pour des raisons financières d'abord mais aussi et surtout parce que l'utilisation qu'en font les enfants me fait oublier les petits inconvénients cités plus haut.

D'abord, et sans aucune intervention de ma part, j'ai eu le plaisir de constater que les bébés se servent tous des tabourets comme d'un "pousseur" pour s'aider dans les premières tentatives de déplacements debout ! 

Ils s'amusent d'abord à les mettre à l'envers, puis dans un deuxième temps s'aperçoivent qu'à l'aide des pieds (pile à la bonne hauteur) ils peuvent faire glisser l'assise (ni trop vite, ni trop doucement, avec l'aimable participation du parquet qui souffre en silence) pour se déplacer. 


Mais là où je l'apprécie le plus, cet ensemble "Mammut", c'est lorsque je le transforme en bateau pour le plus grand plaisir de mes demi-pensionnaires (toutes tranches d'âge confondues). 

Je retourne la table ; je la positionne pattes en l'air, sur un coussin plus ou moins épais selon que l'on désire une mer calme ou agitée (on évite quand même Force 12 hein, le chavirage n'étant pas le but) et je laisse agir l'imagination des enfants.



 Les poissons sont toujours à disposition dans la salle de jeux. En général, ils jouent donc "à la pèche". Mon petit "plus" qui plaît énormément : leur fournir des lunettes de plongée qui semblent rendre l'activité encore plus passionnante. 



Prochaine étape : acheter des petites palmes pour pimenter encore le jeu et parfaire le déguisement de plongeur ! 

Une belle activité pour un retour de vacances non ?




jeudi 11 juillet 2013

Bricolage de vacances version 2.0



Ça y est, on est passé en mode vacances ! Donc je vous présente notre bricolage de...... vacances. 

Je ne vais pas trop m'étendre parce qu'en fait on l'a déjà fait ce bricolage. Même que je vous l'avais déjà présenté  . 

Mais comme vous pouvez le remarquer, on a méchamment amélioré notre technique. Notamment, on s'est appliqué pour attacher notre palmier à son île. 


On a mis une couche de colle plus importante pour que le sable adhère mieux. 


On a changé la déco : la petite poupée, c'est de la récup (j'ai fouillé dans une vieille caisse de Barbie) ; la bouée est un anneau de polystyrène (le même que pour le bricolage de la fête des mères).

Sur le premier article, on m'a posé beaucoup de questions sur le palmier : comment on avait fait, comment ça tenait. En fait ça tient tout seul mais il faut bien penser à découper les feuilles en suivant la trame du papier, pas dans l'autre sens, sinon ça vous donne des feuilles un peu "fanées". 


Sur ce, bonnes vacances à ceux qui finissent cette semaine.

lundi 8 juillet 2013

L'enfant dans sa troisième année


Le 20 juin dernier s'est déroulée au collège Gilbert Dru à Lyon,  la soirée débat de l'association Pikler Loczy France qui avait pour thème "l'enfant dans sa 3ème année". Elle était animée par Sylvie Lavergne, psychomotricienne, que certains d'entre vous ont du découvrir dans le numéro de l'Assmat du mois de mai puisqu'elle signait alors un article consacré à la position assise chez les bébés.

Elle venait donc cette fois nous parler de l'enfant dans sa troisième année. Peut-être est-il besoin de rappeler, si ce n'est pas clair pour tout le monde, que nous parlerons donc d'un enfant entre 24 et 36 mois et non pas d'un enfant de 3 ans révolus. Si la soirée était ouverte à tout le monde, nous avons surtout parlé de l'accueil en collectivité.

La soirée a débuté par un "petit état des lieux" pour mieux connaître cet enfant  que l'on a coutume d'appeler "un grand" dans un accueil collectif.

C'est donc un enfant qui a un certain nombre de connaissances et qui nous montre deux choses : 

  1. Il se connaît de mieux en mieux
  2. Il connaît le monde de mieux en mieux
Cependant, il est encore dépendant d'un adulte car il ne peut pas se reposer sur ses propres forces en permanence. On peut d'ailleurs remarquer que le fait qu'on le considère comme un "grand" dans la collectivité est assez piégeant car il est moins pris en charge de façon individuelle. Il a pourtant encore besoin de nous. Il a besoin d'être soutenu, d'entendre parler de lui et le grand danger est de considérer qu'il n'a plus besoin de nous. 

La grande nouveauté de cette troisième année sera qu'il se mettra à jouer avec les autres. Il a besoin de l'adulte pour l'aider à se tourner vers le groupe. L'adulte sert de filtre et d'accompagnateur pour qu'il fasse des expériences de groupe.

Il comprend le langage, la répétition. Il comprend le déroulement de la journée qu'il expérimente depuis deux ans : il est donc acteur d'anticipation. Il est capable de nous devancer dans les moments de repas, de soins... 

Il est curieux, s'approprie le monde grâce au langage. Il est dans une dynamique relationnelle. Il est "partenaire". Il fait avec, avant l'adulte, il est dans le "moi tout seul". Mais il a besoin d'aide. Pour anticiper, il faut lui laisser le temps de vivre le temps présent. 

Il sait s'occuper de lui. Il sait manger, se servir de plus en plus, aller aux toilettes et gérer sa fatigue (se mettre dans un lieu de repos). 

Quand ses parents sont là, il est curieux de ce qui se raconte sur lui. 

Il a encore beaucoup besoin de nos appuis, notamment de repères d'espace et de temps (où sont rangées ses affaires, sa place à table...) il lui faut une stabilité dans ces repères. 

Dans sa 3ème année, l'enfant est au courant des règles et des limites. Il en est usager. Il a de l'humour. Il va jouer à transgresser. Dans ce domaine, il est acteur et donneur : il rappelle les règles. Il utilise bien le langage, interroge et cherche. Il propose du vocabulaire. Cela lui permet de se présenter parleur au monde pour être entendu. Il s'approprie le langage avec le retour que lui donnent l'adulte et ses pairs. Entre eux, ils se parlent, sont tournés vers l'autre, mais se revendiquent différents. 

Le jeu symbolique est important pour comprendre le monde. C'est une mise en scène de soi. Il comprend le monde en le jouant, tout en restant dans son imaginaire. Il se connaît et il accède au monde par un intermédiaire, l'adulte qui devient un partenaire. Ils sont côte à côte.

Pour devenir autonome (en rappelant que l'autonomie c'est être dépendant de soi) il est important que l'enfant ait sous la main, les outils pour répondre au besoin qui vient. 

Pour le repas, l'enfant doit pouvoir manger à l'échelle de ses trois ans, avoir une place à table. On notera que la socialisation se fait d'autant plus facilement que l'on est moins nombreux à table. Il vaut donc mieux des petites tablées, pas plus de 4 voire 2 x 2, ceci afin de respecter la singularité de chaque enfant. 

Pour le change, il doit être individualisé. On peut proposer à l'enfant de ne plus monter sur la table à langer mais de le changer debout au niveau du sol, si il n'a pas la possibilité de monter seul sur la table à langer. Quand l'enfant ne porte plus de couches, ce n'est pas la peine de lui demander s'il a envie de faire pipi. Il peut gérer seul même si il y a des accidents. C'est son corps, pas le nôtre, et il doit pouvoir aller jusqu'au bout du processus. Pas de séances de pot, cela va sans dire ! 

En ce qui concerne le sommeil, on doit lui proposer un lieu de repos où il peut aller quand il veut. Ce lieu doit être différent du lieu où se situent les livres. Il doit pouvoir accéder au sommeil en autonomie. Il y aura au cours de la réunion une séance diaporama où l'on pourra voir des lits couchettes en accès libre. Des témoignages de personnes assistant à la réunion nous démontreront qu'il est possible de transformer une crèche en lieux de vie avec des lits installés dans la salle principale où l'enfant peut aller quand il veut. 

La présence de l'adulte reste très importante. L'enfant a besoin de savoir quant on va s'occuper de lui. L'adulte redonne le scénario. En connaissant le scénario l'enfant accède à la notion de temps avec l'expérience très difficile des séquences qui donne l'information du temps avec son vocabulaire (avant, après...).

L'enfant a aussi besoin de nous pour qu'on le confirme dans sa personne. L'adulte est entre l'enfant et le monde. Cependant comme il fait beaucoup de choses seul, il est moins avec l'adulte notamment dans les soins. Afin de continuer à individualiser la relation on peut mettre en place un système "d'enfant du jour" : cet enfant peut par exemple aider à mettre la table ou toute autre proposition partenariale. Cela a pour effet de confirmer l'enfant dans ce qu'il sait faire et de le concrétiser en le tournant vers le monde. Chacun son tour, on partage la même tâche pour nous. 

En ce qui concerne le jeu, on doit lui proposer des aires de jeux délimitées avec des objets pour "jouer à". Pour la dînette, il doit y en avoir peu en nombre (pas plus de 4 assiettes par exemple) mais beaucoup en variété. L'enfant a besoin de détail pour jouer. Il n'est pas nécessaire d'avoir beaucoup de fruits et légumes car l'enfant n'est pas capable de faire la relation entre le légume qu'on lui présente et ce qu'il trouve dans son assiette à table. Par exemple, il ne peut pas s'imaginer la carotte qu'il voit entière dans la dînette, en carottes râpées ou en rondelles. On peut très bien se contenter de lui proposer des bouchons de lait à la place: il faut juste lui donner ce qu'il faut pour son imaginaire. Plutôt que des fruits et légumes, on peut lui proposer des torchons, tabliers, nappe, rouleau à pâtisserie...

Il ne faut pas tout donner en même temps. On commencera l'année avec un minimum et on augmentera petit à petit. 

On pourra aussi proposer des déguisements, des voitures, garages,  des poupées avec de quoi les envelopper, des animaux avec des enclos (plus intéressants qu'une ferme), des jeux de construction. On peut aussi donner des objets plus insolites comme des palmes ou des lunettes de plongée. En fin d'année on pourra proposer des jeux de Memory. 

A cet âge on peut mettre en place des activités à règles qui vont nécessiter un mode d'emploi : graphisme, peinture, jeux d'eau, encastrements.... Ces activités peuvent être proposées sur une table à hauteur d'adulte afin de protéger les enfants des assauts des plus petits (sur la table de la cuisine par exemple chez l'assistante maternelle), à deux enfants à la fois maximum. Pour le dessin par exemple on peut organiser le poste de "travail" en présentant peu de crayons et deux cases : une avec des feuilles vierges, l'autre vide pour recevoir les dessins de l'enfant. 

Le coin lecture doit comporter peu de livres (6 livres sont suffisants) que l'on laisse à disposition jusqu'à ce que l'enfant ne s'y intéresse plus. 

Quand on travaille en "inter-âge" il est important de préserver l'espace des bébés pour leur sécurité mais aussi des grands pour ne pas perturber leur durée de jeu. 

On peut se rendre compte que la motricité n'est plus nourrissante pour un "grand". Elle est intégrée dans le jeu. C'est pour cela par exemple que les enfants cherchent à monter sur les toboggans avec des jouets ou des objets dans la main alors que généralement on leur interdit. Pour un enfant dans sa troisième année, le seul fait de monter sur le toboggan ne l'intéresse plus. Il a besoin de l'investir de manière différente et d'inventer un univers dans lequel il intègre le toboggan. Il est donc intéressant de le laisser faire. On peu simplement instaurer certaines règles pour que cela ne devienne pas dangereux par exemple interdire le jet d'objets. 

Pour terminer ce paragraphe "jeu", on peut dire que l'adulte ne doit pas être distributeur de jeux, ceci pour ne pas créer de dépendance. Le rôle de l'adulte n'est pas de jouer. Il est d'aménager et de mettre dans l'aménagement les bons outils du jeu. Reprenons l'exemple de la dînette : les assiettes sont présentées rangées, la table n'est pas mise. Les jeux ne sont pas scénarisés par l'adulte.

Le rôle de l'adulte est aussi de remettre en place les jeux lorsque ceux-ci ne sont plus investis.

Ainsi s'achève mon compte-rendu. Cette réunion a été très intéressante et bien qu'elle concernait surtout l'accueil collectif, j'ai pu en tirer des bénéfices dans ma pratique personnelle en adaptant certains conseils.

En ce qui concerne le passage aux toilettes par exemple, je ne demande plus systématiquement aux enfants s'ils ont envie de faire pipi. Je les laisse gérer leur besoin de bout en bout. Et à mon grand étonnement, ça a immédiatement changé leur comportement. Alors qu'avant il m'annonçait qu'il voulait aller aux toilettes même si ils savaient se débrouiller sans moi, maintenant ils y vont seuls sans forcément m'avertir. Ils ont pris conscience que ça les concernait eux et qu'ils pouvaient se débrouiller sans moi. Ils ont acquis une totale indépendance. Je me sens encore obligée de leur demander d'aller se soulager avant de partir en ballade mais je me soigne ! 

Pour mes aires de jeu, j'ai fait quelques modifications. Avant pour ma dînette, j'avais mis les fruits et légumes bien en évidence sur une étagère et j'avais rangé les assiettes sur un égouttoir à l'intérieur de la mini-cuisine de nos amis les suédois. Je pestais souvent intérieurement car j'avais remarqué que leur jeu consistait surtout à tout mettre par terre, sans plus. J'ai modifié l'aménagement, mis les assiettes plus en évidence sur l'étagère, mis les fruits à l'intérieur de la mini-cuisine, rajouté des éléments de la vie courante : éponges torchons... tout en allégeant le nombre des éléments identiques (chose que j'avais déjà fait mais visiblement pas assez). Depuis ils s'amusent vraiment à mettre la table et surtout ils jouent ensemble (à se donner mutuellement à manger par exemple). 

Prochaine étape : alléger la bibliothèque ! Là j'ai encore du boulot. J'ai déjà remisé quelques livres mais il y en a encore trop dans le coin lecture.  

En ce qui concerne les activités à règles, la réunion m'a enlevé une sacrée épine du pied. J'avais effectivement un problème de gestion de ces moments qui étaient souvent perturbés par l'arrivée inopinée d'un mini troll venant gêner le travail des grands. Écoutant les conseils montessoriens, j'installais ces activités sur une table basse et comme je n'avais rien pour séparer physiquement les moyens et les grands, il était fréquent qu'un dessin soit abîmé, qu'un jeu ou une activité soient prématurément interrompus par un petit razmoket maitrisant tout juste la station debout. Pour résumer, j'avais un problème de gestion de l'espace entre les grands et les moyens dans ces moments là. J'avais même posé la question sur un réseau social à une spécialiste Montessori qui m'affirmait que les enfants pouvaient comprendre et qu'à force de leur dire, les moyens ne viendraient plus embêter les grands. Oui sans doute... sauf qu'entre temps, les grands, n'ayant pas la possibilité d'aller au bout de leur projet, démissionnent. Ne pouvant pas jouer tranquillement, ils se mettent souvent à produit du "moteur" et tout le monde s'énerve  parce que personne ne trouve sa place ! Voulant trop bien faire, voulant trop être dans le "professionnel", j'avais juste oublié qu'à l'âge où on est capable de faire des activités à règles, on est aussi capable de se hisser sur une grande chaise et de travailler sur une grande table ! Je dis donc merci Sylvie. C'est peut être bête mais j'avais besoin qu'on me fasse redescendre sur terre. 

Pour l'histoire des toboggans sur lesquels on peut emmener des jeux, j'ai un peu plus de mal. Oui j'avoue, ça faisait partie des règles de la maison : on ne monte pas sur le toboggan avec quelque chose dans la main ! D'ailleurs, lorsque j'ai commencé à fréquenter le relais par exemple c'était une des règles instaurées par l'animatrice (pourtant piklerienne elle-aussi). Par contre je comprends tout à fait ce point de vue. Aussi plutôt que d'abandonner totalement cette règle, disons que je vais essayer de l'aménager et n'autorisant que les objets sans danger, à condition que l'enfant soit bien installé dans sa motricité et qu'il n'y ait pas foule sur le toboggan. Ça m'a de toute façon permis de prendre conscience des raisons qui conduisent à ce jeu.


Pour finir, je voulais vous donner les dates et les thèmes des prochaines interventions "Pikler" sur Lyon : 


Référence de la formation: ST344

ACTIVITÉS LIBRES, ACTIVITÉS DIRIGÉES, ACTIVITÉS PROPOSÉES, ACCOMPAGNÉES ?
Que proposer aux enfants entre 18 mois et 3 ans ?

Problématique

Que recouvrent ces termes si souvent employés dans les projets pédagogiques ?
• S’agit-il pour les enfants de faire des activités ou bien d’être actif ?
• S’agit-il des actions des enfants ou de ce qui est mis en place par les adultes ?
• Participer à une activité induit-il une action volontairement décidée par l’enfant ?

Contenu

• Qu’est-ce qu’être actif pour un jeune enfant ?
• Le rôle de l’activité autonome dans les apprentissages, le développement de l’intelligence, la construction de la personne.
• Les conditions à mettre en place pour que l’aménagement de l’espace, le choix de matériel et de jouets adaptés permettent un libre-choix de l’enfant et ne deviennent pas un « laisser-tout-faire ».
• Le rôle de l’adulte à réfléchir pour que le plaisir d’agir ne soit pas remplacé par une errance stérile.
• La place des jeux chantés et comptines.

Intervenant(s) :

Jean-Robert APPELL - éducateur de jeunes enfants
Sylvie MUGNIER - psychologue
Durée :4 jours
Date(s) :14-15/10/2013
21-22/11/2013
Lieu :Lyon
Tarif :620 €

La clôture des inscriptions a lieu 5 jours ouvrés pleins, avant la date de la formation

la formation se déroulera de 9h30 à 17h30
à l'Ecole Rockefeller EIAS – 4 avenue Rockefeller – 69373 LYON CEDEX



LES RENCONTRES DE NOVEMBRE DES ASSISTANTES MATERNELLES
Activité libre, activité autonome : intérêt pour l’enfant ? Rôle de l’adulte ? Importance de l’environnement ?

Contenu

Qu’est-ce qu’être actif pour un jeune enfant ?
Et, qu’entend-on par activité autonome ?

Le rôle de l’activité autonome dans les apprentissages, le développement de l’intelligence, la construction de la personne.

Comment, au domicile de l’assistante maternelle, aménager l’espace, proposer du matériel et des jouets adaptés pour permettre un libre-choix de l’enfant sans pour autant « laisser-tout-faire » ?

Rôle et interventions d’une assistante maternelle pour favoriser l’expression de cette activité libre, dès le plus jeune âge et à toutes les étapes du développement.

Intervenant(s) :

Jean Robert APPELL - éducateur de jeunes enfants
Durée :1 jour
Date(s) :21/11/2013
Lieu :Lyon
Tarif :8 €

Gratuit pour les adhérents
Tarif individuel uniquement
Pas d'inscription préalable
Un reçu de paiement pourra être remis aux participants

la soirée se déroulera de 19h30 à 21h30 ( Accueil à partir de 19h00 )
au Collège Gilbert Dru - 42 rue Jeanne Hachette - 69003 LYON


A très bientôt : j'ai d'autres choses à vous raconter, notamment que j'ai une petite place qui se libère pour la rentrée !

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