vendredi 30 mars 2012

Bricolage de printemps !

Bon, ça n’aura échappé à personne (et surtout pas aux allergiques) le printemps est arrivé ! L’occasion pour nous, d’emmener nos loustics dans les parcs et jardins pour observer la nature qui se métamorphose de jour en jour. Chez nous, tous les arbres fruitiers sont en fleurs. Ça nous a donné des idées de bricolage ; plus précisément une idée que j’ai déclinée en deux versions.

L’idée au départ, c’était de reproduire de façon non périssable les branches d’arbres en fleurs que nous avions observées lors de notre ballade au parc. Nous avons pour cela ramassé quelques petites branches mortes (autant les ramasser par terre plutôt que d’abîmer un arbre), et nous avons fabriqué les fleurs et les feuilles avec du papier. Si j’avais du me référer aux branches que le petit me proposait pour le bricolage, nous aurions carrément créé un arbre grandeur nature. « Comme ça Nounou la branche ? » Et bien c'est-à-dire que là tout de suite ça va être un peu compliqué de ramener une branche morte de 2 m à la maison hein, surtout avec la poussette de mini-crevette ! Mais ceci dit, ça peut être une idée excellente pour décorer un local d’accueil collectif.



Le travail des enfants a consisté à décorer l’intérieur de la fleur à l’aide d’un feutre pour que ça ressemble vraiment à une fleur, de la froisser (toujours pour que ça ressemble à une fleur), et de la coller sur la branche à l’aide d’un morceau de pâte de fixation (pour ne pas citer de marque).





Contre toute attente l’opération la plus délicate s’est avérée être le froissage de la feuille. C’était étrange d’observer ça, comme si je leur demandais de réaliser quelque chose contre nature (« mais euh, t’es sûre nounou, faut vraiment abîmer tout ? »). Le geste lui-même, semblait compliqué.

En ce qui concerne le découpage des fleurs et des feuilles, je m’y suis collée moi-même, pendant la sieste, estimant que ce serait un travail trop rébarbatif pour les grands et trop difficile pour les petits. Les trolls l’ont remarqué, peut être que vous aussi : mes fleurs, on dirait des Blops !!





Nous avons aussi décliné notre travail en œuvre collective (on a pris l’habitude d’exposer fièrement nos travaux dans la montée d’escalier de l’immeuble). Cette fois, seules les fleurs sont en volume. Le support a été créé en récupérant une feuille grise qui devait se trouver, si ma mémoire est bonne, à l’intérieur d’un rouleau de papier cadeau. Les fleurs ont été découpées dans des post-it (mais c’est juste parce que j’ai un stock à la maison que je vais mettre 10 ans à écouler). Elles sont toujours fixées avec de la pâte de fixation. Les feuilles elles, sont simplement collées avec de la colle en bâtonnet (histoire de varier un peu les plaisirs).





Alors il est pas beau notre printemps ? Arfff, je sais je sais, vous en ce moment, vous cherchez surtout des idées de bricolage pour Pâques mais voyez-vous, je n’y ai pas encore songé. Allez voir sur le site principal peut être que vous trouverez votre bonheur. 

mercredi 28 mars 2012

Réunion des assistants maternels du secteur Florence - Lyon 3ème

Hier soir, les assistants maternels (on se demande pourquoi on s'obstine à masculiniser le terme....) du secteur Florence de Lyon 3ème, étaient invités à rencontrer les professionnelles de la PMI au Collège Gilbert Dru.

Cette réunion avait pour but principal de présenter le site Rhône.fr sur lequel nous pouvons nous inscrire afin de trouver des employeurs, site qui sera désormais le seul moyen pour les parents de nous rechercher puisque les PMI ne fourniront plus les listes des professionnels disponibles.

Les 186 assistantes maternelles en activité sur le secteur étaient ainsi conviées. Bon, à vue de nez, on n'était pas toutes présentes ! C'est curieux de constater que dans ce genre de réunion on rencontre toujours les mêmes personnes ! Les mêmes qu'en formation continue d'ailleurs !!! Il faut dire que l'horaire de cette rencontre n'avait peut être pas été judicieusement choisi. A 18 h 30, de nombreuses assistantes maternelles sont encore en activité. Moi même, je suis arrivée en retard. Pour ma défense, je dirais que je n'étais pas la seule et que d'autres sont arrivées encore plus tard que moi (Rhoooo, on dirait ma fille quand elle ramène un carton et qu'elle me dit "Mais maman, même l'intello il a eu que 11 !!!!) Enfin bref, je pense cependant ne pas avoir loupé grand chose et être en mesure de vous proposer un bref résumé.

La réunion a commencé (enfin je suppose) par une présentation du secteur petit enfance dans le Rhône. Nous avons donc appris que nous étions 656 assistantes maternelles dans le 3ème arrondissement dont 608 en activité. En ce qui concerne le secteur Florence, nous étions 204 dont 186 en activité.

Parmi les informations données, nous avons appris qu'un accueil collectif de 55 berceaux allait ouvrir prochainement sur le quartier de la Buire, que l'arrondissement comptait 2 relais d'assistants maternelles (maison Citrouille et Potiron) et qu'un 3ème situé dans le 6ème était susceptible d'accueillir des assistantes maternelles du 3ème arrondissement.

Les personnes présentes nous ont ensuite présenté le site Rhône.fr. Créé en 2010, ce site a plusieurs objectifs. Il permet aux parents en recherche d'un mode d'accueil d'accéder plus facilement aux informations. Il met aussi à la disposition des parents et des professionnels des documents d'informations, des fiches pratiques...... Il dispose de 3 espaces distincts : un espace parents, un espace assistantes maternelles, un autre pour les personnes désirant devenir assistantes maternelles.

L'inscription sur le site est simple (si si j'ai testé) même si, lorsqu'on ne dispose pas de son mot de passe, l'opération peut s'avérer un peu longue. Il suffit d'avoir son numéro d'agrément. Depuis juin 2011, le mot de passe pour s'inscrire est automatiquement envoyé aux nouvelles assmats dans un courrier que l'on reçoit en même temps que la notification d'agrément. Pour les anciennes assmats, vous avez du recevoir au lancement du site un courrier vous invitant à vous inscrire. Mais pas de panique, si vous avez zappez et que le courrier est parti à la poubelle (au fait ça va chez vous, vous gérez le tas d'ordures qui s'accumule avec la grève des éboueurs ?) il suffit de signaler sur le site que vous l'avez perdu et un nouveau mot de passe vous sera envoyé par courrier (c'est pour ça que ça peut être un peu long !) Une fois inscrite, vous pourrez donner vos disponibilités et toutes les informations que vous jugerez utiles (moi, j'y ai glissé l'adresse de ce blog par exemple).

Pour celles qui sont perdues vous devez donc vous rendre sur le site :


Vous passez ensuite le curseur sur la zone solidarité (en haut) et vous choisissez l'onglet "Accueil des 0/6 ans. Vous aurez ainsi accès aux 3 espaces dont je vous ai parlé plus haut.

Une fois dans le secteur choisi, vous trouverez sur la droite des liens menant vers divers documents qui peuvent vous être utiles comme la brochure "Confier son enfant", ou le livret d'accueil .....

Après cette présentation générale, les intervenantes ont parlé plus précisément de la Commission départementale de l'accueil des jeunes enfants (CDAJE) du Rhône mise en place en 2007 et que je vous invite à découvrir ICI. C'est un espace créé pour accompagner l'ensemble des acteurs de la petite enfance.

Elles ont ensuite évoqué les Maisons d'assistants maternels. Je savais depuis les 5ème rencontres professionnelles des assistantes maternelles à Lyon en 2011 que la municipalité n'était pas vraiment pour. J'ai eu une petite lueur d'espoir quand ces dames ont abordé le sujet, pensant que peut être maintenant, la chose était possible. J'ai vite déchanté. Oui effectivement c'est possible, sauf que si les mam peuvent normalement être créées pour 4 assistantes maternelles maximum, il s'avère que dans le Rhône, on n'accepte une création que pour 3 assistantes maxi !! Quand on sait qu'on nous oblige à avoir 10 m2 par enfant accueilli, et quand on connaît le prix du m2 pour un loyer dans le 3ème, on s'aperçoit vite que c'est mission impossible !!

Nous avons ensuite eu des informations sur la formation continue avec 2 pistes possibles :

On nous a tout d'abord invitées à visiter le site de l'institut Iperia qui propose de la formation continue sans condition d'ancienneté :


Vous pouvez télécharger une brochure vous présentant toutes les formations. Allez voir, il y a des formations très intéressantes.

En tant qu'assistante maternelle, vous avez aussi droit au DIF (droit individuel de formation) dès 1 an d'ancienneté. Pour connaître vos droits et savoir où vous en êtes de votre cumul de points vous pouvez vous rendre sur le site de l'IRCEM :


Ensuite, nous avons aussi parlé :

- de la prime d'installation pour toutes les nouvelles assistantes maternelles. Renseignez-vous, vous y avez toutes droit au bout de 2 mois d'activité (pour les vieilles c'est trop tard !) ;

- du prêt à taux 0 pour l'amélioration de l'habitat dont peut bénéficier toute assistante maternelle.

La réunion s'est terminée avec un rappel de quelques règles professionnelles.

Mon compte rendu, quant à lui se terminera sur un souhait : celui que le site Rhône.fr évolue afin que nous puissions rentrer plus de critères, ce qui pourrait permettre aux parents de trouver plus facilement l'assistante maternelle qui leur convient.















samedi 24 mars 2012

Motricité du tout petit : "Y veut pô"

Dans ma dernière note sur Pikler, je vous parlais de la réunion du groupe Lyonnais de l’association Pikler Loczy intitulée : Je joue, donc je pense ! Les enjeux du jeu dans la construction de la pensée. On a donc encore parlé de Motricité libre. Si vous avez bien tout suivi (sinon au boulot) vous savez déjà en quoi consiste une séance de motricité libre avec un tout petit. 

Pourtant, lorsqu’il m’arrive d’en parler avec mes collègues, elles me disent souvent : « Ah oui, mais le "mien", il ne veut pas rester sur le tapis ! Il hurle » Partant de ce postulat : « Y veut pô !! », je vais tenter de vous expliquer comment ça se passe chez moi, tout en essayant de repérer ce qui pourrait ne pas coller chez vous. Passons donc de la théorie à la pratique. 

Donc voila, une séance de motricité libre pour un tout petit, ça consiste à le déposer au sol sur un tapis dans un environnement que vous aurez choisi pour lui, entouré de jeux méticuleusement sélectionnés en fonction de ses capacités et de son développement et le laisser jouer sans intervenir directement dans ses jeux. 

Chez moi, j’ai choisi ce type de tapis (j’en ai acheté 2) : 

photo du site Bourrelier Education


Niveau confort, c’est l’idéal. Je regrette peut être simplement de l’avoir choisi si épais, les 4 cm d’épaisseur m’obligent parfois à sécuriser tout le tour lorsque les bébés ne maitrisent encore pas bien les retournements. Un petit 2 cm aurait probablement suffi. Mais bon, d’un autre côté, ces tapis n’auraient peut être pas résisté à l’épreuve du temps ; au prix où ça coûte autant ne pas avoir à en racheter tous les ans !!! Ceux là tiennent le choc depuis 6 bonnes années alors que, lorsque je n’ai pas de bébés à la maison, ils sont recyclés en tapis de gym pour les plus grands (dans les plus grands, j’inclus la nounou quand un brin de volonté se présente, vous savez les bonnes résolutions tout ça……). Et puis d’un autre côté, lorsque les bébés deviennent un peu plus hardis, le franchissement de cet obstacle de 4 cm s’avère être un jeu à part entière. Donc au final, le pour et le contre s’équilibrent. 

A cette étape là, l’erreur à ne pas commettre serait de choisir un tapis trop mou dans lequel l’enfant s’enfoncerait et qui gênerait donc sa motricité ou un tapis trop fin et trop léger qui se « déroberait » sous les mouvements de l’enfant. 

On serait tenté de déposer directement l’enfant sur le tapis, profitant de cette surface facilement lavable mais c’est oublier que ce revêtement plastique peut sembler très froid au petit et il vaut mieux recouvrir tout cela d’un drap. 

En ce qui concerne les jeux, ils doivent être simples, adaptés au développement de l’enfant et déposés sur le tapis (l’enfant ira se servir tout seul), surtout pas dans les mains de l’enfant. 

Ici, lorsque mini-crevette est arrivée aux alentours de 3 mois, ses jeux préférés c’était ça : 

Des tissus divers, des "trucs" antidérapants pour baignoire, un porte savon en plastique mou, des bouées  et bien sûr Sophie la girafe... 


Le gros truc rose, c’est une éponge de bain au départ comme celle-là : 


Oui elle est un peu déformée car quand on est en manque de bébés dans la maison, elle est, elle aussi, recyclée  par les plus grands et devient un filet pour pécher les requins ! Mais du coup, elle n’en est que plus intéressante pour les tout petits, car ils peuvent l’attraper encore plus facilement. Les bouées, c’est pour leur légèreté que je les ai choisies. 


On va laisser l’enfant manipuler seul ses jeux : il est donc important de ne pas choisir des jouets trop lourds. La balle à picot très souple (merci Valérie) est volontairement peu gonflée pour permettre une meilleure préhension par l’enfant.



Votre mini-crevette à vous ne veut pas rester sur le tapis ? Il faut peut être repenser son installation. Mini-crevette est peut être vraiment trop mini. Comme le disait Jean-Robert Appell dans sa conférence, les séances sur le tapis ne sont intéressantes que si l’enfant commence à s’intéresser à ses mains. Mini-crevette se sent peut être perdue sur le tapis : il faut alors restreindre l’espace en entourant l’enfant par des tissus (des serviettes de bains par exemple) et lui faire ainsi une sorte de petit cocon dont les dimensions seront plus adaptées. Il se peut aussi que le problème vienne du type de jeux choisi. Au départ, l’enfant va les attraper surtout par hasard. Pas la peine de dépenser des fortunes dans des jeux du commerce ; de simples morceaux de tissus colorés suffisent à son bonheur. 

A la maison, quand mini-crevette s’est transformée en razmoket, (on en est à l’étape commando !) ses jeux ont évolué. Maintenant elle s’intéresse surtout à ça :

Toujours les "trucs" antidérapants, les bouées, un trousseau de "poissons", un miroir  et sa structure  en mousse, un gros cube en tissus avec des choses dedans qui l'intéressent mais qu'elle ne sait pas encore atteindre, un hochet avec un grelot, des livres en carton ....


Certains jeux sont restés. Elle n'a pas fini de les explorer. Je n'enlève un jouet que lorsque je suis sûre que l'enfant ne s'y intéresse plus. Le miroir, ça fait vraiment partie des jeux que je ne regrette pas d’avoir acheté. Vraiment un bon investissement. C’est une valeur sûre. L’une des dernières utilisations de cet objet par la petite qui a maintenant 7 mois était passionnante à observer. Elle avait sans le vouloir retourné le miroir de façon telle qu’elle ne le voyait plus. Elle a passé 10 bonnes minutes à essayer de le remettre dans le bon sens, ce qui en dit long sur son évolution quant aux notions de permanence de l’objet et de géométrie.




Les poissons, elle aime bien les frapper au sol et vérifier si ça fait bien toujours du bruit. Vous remarquerez que si elle a fait le tour de la question concernant l’éponge (elle ne s’y intéresse plus) les bouées elles, sont toujours présentes. Il va de soi que ces jeux en plastique gonflable qui ne sont pas vraiment « prévus » pour les tout petits, retourneront dans les placards lorsque les dents feront leur apparition ! A la place, on sortira des corbeilles, ou autres contenants que l’enfant pourra remplir ou vider à sa guise. 

Alors, vous allez me dire que vous avez fait tout ça, mais que ça ne marche toujours pas : « Y veut toujours Pô » Peut être que l’emplacement du tapis est mal choisi. Il ne s’agit pas d’isoler l’enfant qui doit voir ce qu’il se passe dans la maison. Peut être aussi que sa tenue n’est pas adaptée. Un joli jean à la mode, c’est super beau pour aller jouer les belles au parc dans la poussette, mais sur le tapis ça peut entraver les mouvements. Si votre mini-crevette, ne peut même pas lever les jambes, effectivement ça ne va pas l’intéresser longtemps ! Mieux vaut lui enlever. Bien sûr les chaussures ne sont pas nécessaires non plus. Elles sont même totalement contre-indiquées. Si vraiment l’enfant semble ne pas accepter le tapis, vous pouvez dans un premier temps vous coucher avec lui, à ses côtés. Votre présente le rassurera. Au départ, les séances ne sont pas forcément longues. A la maison, on a commencé par des périodes d’une dizaine de minutes pas plus ! Il ne faut pas désespérer : ce n’est pas parce que ça n’a pas fonctionné une fois, que ce sera toujours pareil. Oui des fois « Y veut pô ». Le moment était peut être tout simplement mal choisi. Chez moi par exemple la petite est plutôt du matin ! L’après midi, elle aime mieux les bras de Nounou !! 

Une dernière chose aussi : je suis persuadée que ça ne peut marcher que si vous-même vous êtes convaincus des bienfaits que vous apportez au bébé en le laissant se mouvoir en liberté. Et pour ça, y’a pas de miracle, il faut se documenter, observer, apprendre. Livres, vidéos, conférences, sites internet : à vous de choisir votre méthode.

samedi 17 mars 2012

La peinture au coton-tige

Rien de bien extraordinaire à vous présenter aujourd'hui au niveau visuel, mais je tenais quand même à causer de cette séance de peinture un peu spéciale car si l'oeuvre d'art engendrée n'est pas spectaculaire, c'est au niveau du déroulement de la séance que la surprise était au rendez-vous pour moi. 

Ça faisait longtemps que je voyais défiler sur les réseaux sociaux ou les forums des dessins d'enfants réalisés avec cette méthode. Je trouvais ça sympa, mais je n'avais jamais essayé. Et puis un jour, parce que j'avais tellement bien rangé mes pinceaux que je ne les retrouvais plus, on a tenté l'expérience. Je me suis dis : ça changera un peu !!! Et bien non ça ne change pas un peu : ça change tout !!!




Déjà première surprise lorsque j'ai annoncé la nouvelle :

- Bon les trolls, aujourd'hui on va peindre avec des contons-tiges.

Là, fou rire général :

- Ahhhhh, Nounou, n'importe quoi !!!

J'ai pourtant dans la bande, deux périscolaires ; je pensais qu'ils auraient déjà fait ça en classe,  mais non, ils ne connaissaient pas cette méthode. C'était donc une première !!

Ensuite sont venues d'autres petites surprises auxquelles je ne m'attendais pas du tout. Bon pour tout vous dire, les séances "Peinture" à la maison, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé !!! Je trouve ça compliqué et faut une sacrée organisation ! C'est quand même une activité très salissante et il faut être très vigilant. Il suffit de pas longtemps pour qu'un môme décide de repeindre votre salon façon Jean Michel Basquiat pendant que vous êtes dans la salle de bains avec son collègue qui a eu la bonne idée de se la jouer Punk en se faisant une belle crête rouge sur la tête !!! Bon, bien sûr y'a la solution de "coincer" les gosses dans une chaise haute et de guider leur main sur le papier mais vous aurez compris que ce n'est pas vraiment le genre de la maison et puis entre nous, j'aime bien Basquiat. 

Enfin bref, revenons à nos cotons-tiges : Pour une fois, il n'y a eu aucun dégât collatéral !! Ce fut une séance propre. J'avais disposé dans des petites coupelles, toutes les couleurs avec lesquelles ils voulaient travailler, et j'avais défini une seule règle : changer de coton-tige à chaque changement de couleurs. Et pour une fois, il n'y a eu aucun débordement et on a pu se passer de l'étape "grand ménage" qui suit habituellement les séances "Peinture". Le plus gros avantage, en plus de l'absence de stress pour la nounou qui n'aime pas trop rendre ses demi-pensionnaires barbouillés de haut en bas, c'est que le plus petit a pu quitter l'activité et y revenir à son rythme quand il le désirait alors que d'habitude, tout arrêt de l'activité est définitif eu égard au débarbouillage au karcher qu'il faut faire après !! Là, on a juste ôté le tablier et remis au gré des envies. 

Ce fut aussi une séance où ils ont travaillé dans la précision du geste et donc la concentration. Ils se sont appliqués. Je leur ai montré comment se servir du coton-tige en utilisant la méthode du "pointillisme".  Ils ont expérimenté la technique puis ensuite je les ai laissés libres d'utiliser l'outil comme ils le désiraient. Certains l'ont utilisé comme un feutre. D'autres ont été plus inventifs, par exemple en trempant les deux extrémités du coton-tige dans la peinture et en le faisant rouler sur la feuille. 





Dernière surprise qui découle des premières : les oeuvres réalisées sont beaucoup plus colorées que d'habitude. Même quand les enfants ont opté pour la technique "barbouillage", la précision du geste a fait que les couleurs n'ont pas été mélangées. 

On a travaillé une bonne heure. Au départ, il n'était pas forcément question d'en tirer quelque chose, puisque la séance était plus vouée à la découverte de la technique, mais comme ils aiment bien quand même ramener quelque chose à la maison, on a finalement fait ça : 



samedi 10 mars 2012

LOCZY : DE LA POUPONNIERE A LA CRECHE



La journée du 31 mars risque d'être chargée pour les Grands Lyonnais. Si vous n'allez pas à la Fête du Livre Jeunesse de Villeurbanne,  vous ne pouvez pas manquer la journée débat avec Bernard Martino sur ses dernières images à l’Institut Pikler organisée par le groupe Lyonnais de l'association Pikler Loczy France.

"Depuis plusieurs années, l'Institut Pikler, à Budapest, a ouvert un accueil d'enfants en crèche, en se basant sur les principes fondamentaux du "prendre soin" d'un jeune enfant développé et mis en œuvre par Emmi Pikler à la pouponnière de Lóczy. 

Comment ce savoir acquis et cette expérience de plusieurs années à Lóczy - sûrement l'une des plus importantes de tous les temps - peuvent-ils être transposés pour des enfants accueillis en crèche et auprès de leurs parents ? Comment cette nouvelle expérience peut venir nourrir nos réflexions et nos pratiques d'accueil ?"

Cette journée débat se déroulera de 9h30 à 17h30 au Collège GILBERT DRU - 42 rue Jeanne Hachette - 69003 LYON en présence de Bernard MARTINO (réalisateur du film "Lóczy, une maison pour Grandir) et de Véronique SZARTK (psychologue) 
Tarif : 85 €
Tarif Adhérent : 50 €
Tarif Étudiant : 20 € sur présentation d'un justificatif 

Vous trouverez le descriptif complet sur le lien suivant :



Pour plus de renseignements  : 

Tél : 01.53.68.93.50 – Fax : 01.53.68.93.56 - E-mail : pikler-loczy@wanadoo.fr - http://www.pikler.fr

Et bien sûr vous avez le droit et même le devoir de diffuser largement cette info !!

vendredi 9 mars 2012

Ma binette dans Infocrèche Pro !

Un p'tit billet rapide, histoire de saluer et de remercier les lecteurs d'Infocrèche Pro qui atterrissent sur mon petit blog à la suite de l'interview parue dans le numéro de Mars/Avril du magazine. 

Et oui, après mon  passage chez Infobébés, j'ai eu l'honneur et le privilège de parler "Pikler" avec Estelle Cintas, journaliste à Infocrèche Pro, que je remercie également.

Infocrèche Pro, si vous ne connaissez pas, c'est un magazine diffusé à 22000 exemplaires partout en France et vendu uniquement par abonnement aux directrices/teurs de crèches et aux structures de la petite enfance. C'est donc un magazine professionnel destiné aux pros de la petite enfance. C'est vous dire si ça me fait plaisir d'avoir été remarquée et lue par ces spécialistes ! C'en est même intimidant !


J'en profite d'ailleurs pour vous signaler, que le magazine organise un grand Forum Petite Enfance ( les rencontres nationales des professionnels et institutionnels de la petite enfance) le 25 octobre 2012, à l'Espace Champerret de Paris. Pour en savoir plus, vous pouvez visiter le site dédié à l'évènement :



Un grand merci à toute l'équipe d'Infocrèche Pro









mardi 6 mars 2012

Printemps des Petits Lecteurs 2012

Alors là, cher ami "Grand Lyonnais", je vais te proposer, d'un coup d'un seul, en un seul billet, de quoi occuper les enfants de la mini crevette au grand troll de 0 à 6 ans, pendant tout le mois de mars. 

Si tu ne connais pas le site du "printemps des Petits Lecteurs", va donc y faire un tour, tu comprendras !! 

"Le printemps des petits lecteurs", c'est une manifestation organisée par la ville de Lyon et ses bibliothèques qui proposent tout le mois, des tas et des tas d'animations pour les petits. Le thème de cette année tourne autour de l'alimentation et plus précisément de la gourmandise. Il y a de tout, partout et pour tout le monde : des spectacles, des expositions, des ateliers, des projections, des conférences !! Toutes ces animations sont gratuites. Il suffit de s'inscrire à l'avance en passant ou en téléphonant à la bibliothèque où aura lieu la manifestation qui t'intéresse.

Nous ici, on est attendu le 14 mars à 11 h à la bibliothèque de la Part Dieu pour "J'ai faim" , un spectacle de marionnettes de Philippe Millet (Compagnie Nez sur terre). : Ahmed, le jardinier a faim et voudrait bien profiter des belles pommes de son pommier. Mais voilà qu’un oiseau voleur décide, lui-aussi, d’en faire son goûter. Qui de l’homme ou de l’oiseau aura le dernier mot ?

La semaine d'après, nous irons peut être admirer "Voici la Recette" de la  Compagnie CroC-Sol Avec Axel Mathot et Virginie Lacour dont je vous avais déjà parlé ici et que nous n'avions pas pu voir pour cause de maladie.

A noter aussi dans les choses sûrement très intéressantes, les ateliers "comptines et jeux de doigts" pour les 6 mois/3 ans, les séances de cinéma pour les tout-petits dès 2 ans où se mêlent courts métrages d’animation, comptines et lectures...

Du côté, professionnels de la petite enfance, le programme est aussi très alléchant avec des conférences très intéressantes. Je note personnellement celle qui sera animée par le Docteur Cao Nong, pédiatre à la crèche Une Souris Verte : 

Est-il possible d’être gourmand quand on a une alimentation artificielle ?

« Tout-petits certains enfants connaissent une alimentation artificielle ne passant pas par la bouche, organe central de découverte des goûts, saveurs et plaisirs des aliments ». Comment faire pour que les enfants nourris ainsi connaissent malgré tout la gourmandise ? Pour permettre à tous de mieux comprendre l’importance de l’oralité..
samedi 17 mars à 10h15  
bibliothèque Part-Dieu (département Jeunesse)


ou bien encore celle de Justine Rollot, psychologue clinicienne de l’École des parents et des éducateurs :


Le repas du tout petit : du besoin au plaisir

L’alimentation, la nourriture touchent à différentes sphères : le physiologique, le social et le culturel, l’affectif et le relationnel. Dans l’histoire de chacun, l’alimentation est un acte central qui ne se limite pas au fait de manger. Nos goûts et dégoûts culinaires sont liés à notre psychisme, nos émotions, notre éducation. Ils dépendent de la représentation que nous avons de la « bonne » nourriture et du plaisir que nous éprouvons ou non à manger. Il faut manger pour vivre, c’est un besoin. Mais l’alimentation revêt aussi une notion de plaisir à travers laquelle l’enfant fait de nombreuses expériences affectives et sensorielles. De par sa dimension affective et relationnelle, le repas est aussi le lieu où se jouent les conflits entre adultes et enfants à travers parfois des refus et des oppositions.

> vendredi 23 mars à 14h / 
bibliothèque Part-Dieu (auditorium)

> vendredi 23 mars à 14h / 
bibliothèque Part-Dieu (auditorium)

Durée : 2h / pour les parents et les professionnels de la petite enfance / entrée libre

Retrouvez tout le programme du "Printemps des petits lecteurs 2012" et plus encore sur le site de la manifestation : 





La pédagogie Créatectura : Favoriser la créativité et l'éveil des tout-petits

L'année scolaire se termine et bientôt il sera temps de dire au revoir à tous nos grands qui vont partir pour de nouvelles aventures. Da...